Rapport d'activité du CRIC (depuis novembre 97) adressé à

Mr le Délégué Régional,

Mrs les Directeurs de laboratoires et responsables de service,

aux utilisateurs du site CNRS

Grandes lignes de l'activité du CRIC depuis novembre 97 :

Cette assistance il faut bien le dire, reposait essentiellement depuis le départ de Philippe Beys, sur les Responsables Informatiques des laboratoires. Un CDD a cependant été obtenu depuis le 15 octobre, Laurent Neiger, en attendant que par concours soit affecté au CRIC un AI.

Laurent a entièrement remanié notre serveur WEB et se familiarise actuellement avec les matériels hétérogènes du site. De nombreux utilisateurs ont déjà pu apprécier son amabilité et ses compétences, notamment dans le domaine de la micro-informatique et de l'installation de PCs sous Linux.

• limitation d'accès sur labs depuis une seule adresse extérieure par utilisateur : cette contrainte a été considérablement allégée par l'adaptation locale du programme login : l'utilisateur peut - depuis l'extérieur et à tout moment, initialiser ou modifier cette adresse ;
• attaque par telnet sur le compte root du serveur du LEPES en janvier 98 ® Direction du CNRS, DST.
• participation en mars 98 à l'Opération Sécurité sur Toulouse, puis coordinateur en mai de celle sur Rhône-Alpes ;
• juillet-août 98 : le serveur du LEPES puis la machine labs sont illégalement utilisés pour des diffusions internationales et massives de publicités à caractère pornographique ® le logiciel de messagerie est mis à jour sur ces 2 machines pour les protéger contre ce type d'utilisation.

Néanmoins une forte proportion d'ordinateurs de notre site étant encore aujourd'hui très vulnérables, j'exprime de nouveau ici mon souhait que soit embauché un AI dont la charge prioritaire serait la Sécurité Informatique dans nos laboratoires (installation de filtres et de logiciels recommandés, mise à niveau de version système trop anciennes, etc.).

Rappel :

C3I2 représente les 5 organismes (CNRS, CEA, CNET, INRIA, IMAG) participant techniquement et financièrement à une expérimentation d'un an, dont la mission était de valider sur réseau ATM Haut Débit les applications et services exigeant une forte bande passante ou un temps de réponse garanti. Elle a commencé le 1er décembre 97.

En juin 97 j'ai demandé à ce que le Polygone CNRS participe activement à ce qui m'apparaissait comme une opportunité exceptionnelle de préparer notre raccordement, tester des applications et préparer la bascule de notre trafic d'exploitation sur les futurs réseaux ATM régionaux et/ou nationaux.

Aussi n'ai-je pas ménagé ma peine lorsque cette requête a été satisfaite :

• configuration d'un PC avec carte ATM, utilisable aussi bien sous NT que sous Linux sur C3I2, puis adjonction d'un kit vidéo ;
• essais de visioconférence inter-sites ;
• montage de deux plates-formes réversibles de télé-enseignement entre le Centre Ville et le Génie Atomique situé à l'ISN :
• au GA : achat et installation sur une machine d'une carte ATM et des logiciels associés, raccordements optiques jusqu'au commutateur ATM du CNRS ;
• installation et configuration d'un tunnel multicast ;
• achat et configuration des matériels audio et vidéo ;
• installation de logiciels d'exportation de fenêtre X11, d'échanges de notes ;
• tests, mise au point, etc.
• configuration de notre serveur ATM/NFS en routeur (évitant ainsi l'achat d'un routeur avec carte ATM d'un coût de 250kF) afin de permettre la bascule du trafic d'exploitation sur le Campus via C3I2 avec secours via ARAMIS. Cette voie Haut Débit pour les échanges Polygone-Campus a amélioré notablement la consultation des bases de données bibliothécaires INSPEC depuis le Campus, et a permis aux laboratoires situés sur le Campus d'accéder confortablement aux données d'expérience collectées sur le Synchrotron ;
• montage de télé-séminaires (également symétrique) entre le Polygone CNRS et le laboratoire de Spectrométrie Physique au Campus.

Vous pourrez trouver dans la page :

http://www.grenoble.cnrs.fr/FrPages/EvolutionReseau.html

des explications et des schémas sur ces montages.

Il faut rappeler que c'est l'infrastructure Haut Débit mise en place fin 96, qui a permis notre participation et celle d'autres Instituts du site, à l'expérimentation C3I2.

Le réseau C3I2 par les applications qu'il a permises, sa nécessaire collaboration inter-organismes et nos réunions régulières, a procédé à un véritable rapprochement des sites, et donc des chercheurs. C3I2 touchant à sa fin (même si une négociation est en cours pour le prolonger 6 mois), il se révèle aujourd'hui indispensable de conserver cette dynamique que seul un réseau métropolitain Haut Débit peut offrir. C'est pourquoi depuis octobre 98, je m'implique dans la réflexion visant à lui trouver une suite.

Deux solutions s'offrent actuellement à nous : soit un abonnement de 3 ans non résiliable au service SMHD de France Télécom (coût 250kF/an + ~ 100kF d'équipement au départ), soit METROnet, une infrastructure de fibres optiques mises en place par la Communauté Urbaine (la METRO) et dont le GFU ("Groupe Fermé d'Utilisateurs" au sens ART) Université/Recherche se rendrait propriétaire.

Il me semble que notre intérêt est d'opter pour la seconde solution puisqu'elle nous rendrait définitivement autonomes tout en supportant les Très Hauts Débits.

Bien entendu cette solution est plus lourde à mettre en oeuvre (accords avec les partenaires (Campus, CEA, ILL/ESRF, IBS, ...), accords avec la METRO sur le coût, la sécurisation, etc.) mais les deux groupes de travail auxquels je participe s'emploient à aplanir ces problèmes.

J'organiserai une réunion du Comité des Utilisateurs dès qu'une solution de réseau métropolitain sera engagée. Une page WEB, ouverte aux suggestions, lui sera également consacrée pour détailler notre raccordement, suivre l'évolution de la mise en place.

• raccordement au réseau du service Médico-Social en mars 98 ;
• participation à l'étude du PABX CNRS ;
• encadrement d'une quinzaine de stagiaires cette année.